DÉSERTS GOURMANDS
Au calendrier de cette année, le Moyen-Orient apparaît à quatre reprises, voire six si l’on y inclut la Turquie et l’Azerbaïdjan, en fonction de la définition de la région. Il y a moins de 20 ans, la Formule 1 y représentait un sport marginal, suivi principalement par des expatriés via les magazines et la télévision par satellite. Certes, il y avait eu quelques rapprochements auparavant, quand Williams était sponsorisée par des entreprises saoudiennes, ou que TAG soutenait l’aventure McLaren-Porsche des années 80, avant d’entrer au capital de McLaren. Mais dans ce dernier cas, c’était plus le fait de l’intérêt personnel de Mansour Ojjeh, très européanisé, que d’une stratégie régionale. Et à part l’organisation d’un solide championnat régional de rallye, c’était à peu près tout pour le sport automobile.
Le point de départ de l’intérêt massif de la région pour la Formule 1 n’a pas été un grand prix ou une discrète discussion dans bureau londonien, mais une rencontre fortuite dans un supersonique, à 18 000 m
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