Service minimum…
orsche n’est pas pressé – et on veut bien le comprendre – de basculer dans le monde obscur et incertain du tout-électrique. Un crève-coeur pour ce constructeur qui excelle dans le thermique. Pour y aller à tout petits pas, Porsche compte bien faire cohabiter son Macan – lancé avec succès à l’ensemble. Le levier de vitesses, plus court, pilote toujours une boîte PDK à sept rapports, tandis qu’un volant chipé à la mythique 911 est du voyage. Tant mieux, car ce Macan ne va pas enfiler des perles, puisque toutes ses motorisations gagnent en puissance. Une inflation qui ne va gêner en rien la motricité, le Macan bénéficiant sur toutes les versions d’une transmission intégrale permanente très efficace sur route… et en hors-piste! L’entrée de gamme, dotée d’un 4 cylindres, passe ainsi de 245 à 265 ch. Quant à la S, elle reçoit le V6 2.9 biturbo de 380 ch provenant de l’ancien GTS, gagnant ainsi 26 ch. Et si la version Turbo disparaît, c’est parce qu’elle est remplacée par une nouvelle version GTS de puissance identique, soit 440 ch! Cette nouvelle version de pointe bénéficie par ailleurs de trains roulants plus affûtés, avec une suspension pneumatique livrée de série, permettant d’abaisser la garde au sol de dix millimètres. Par ailleurs, Porsche affirme que la rigidité est améliorée de l’ordre de 10 % à l’avant et de 15 % à l’arrière. Le Macan GTS se réserve par ailleurs quelques exclusivités, comme un nouveau kit Sport regroupant des jantes GT de vingt et un pouces, des pneus « haute performance », mais aussi le système de répartition du couple Porsche Torque Vectoring Plus et le pack Sport Chrono. Équipé de ce pack optionnel, ce Macan énervé peut recevoir en sus la teinte exclusive de carrosserie « Python Green » qui lui donne un petit côté Hulk intimidant! Les prix aussi peuvent intimider: comptez minimum 64 633 € pour l’entrée de gamme, 73 597 € pour la version S intermédiaire et 90 350 € pour le GTS… sans option, ni malus, bien sûr!
