Nos meilleurs ennemis
Diplomate chevronnée, passée par le Ghana, Washington et l’Australie, Menna Rawlings sait se montrer patiente. Début septembre, cette Britannique de 54 ans a pris ses quartiers au sein de l’ambassade du Royaume-Uni à Paris, rue du Faubourg-Saint-Honoré, à moins de 250 mètres de l’Elysée. Mais la diplomate attend toujours une invitation de son nouveau voisin, afin de prendre le thé et, surtout, de lui remettre ses lettres de créance, une cérémonie indispensable à son entrée en fonction officielle. Pourtant, Emmanuel Macron ne paraît pas pressé de briser la glace qui se forme des deux côtés de la Manche. « C’est tout à fait normal, relativise Menna Rawlings, interrogée par L’Express. L’Elysée n’organise que deux cérémonies de remises de lettres de créance par les ambassadeurs chaque année. Mon tour viendra, je l’espère bientôt. » Keep calm and carry on…
En moins de deux mois, l’ambassadrice désignée a vu les conflits franco-britanniques s’empiler sur son nouveau bureau: affaire des sous-marins australiens, quotas de pêche,
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