PAUL BELMONDO LA VIE SANS MON PÈRE
Il lui a fallu plus d’un mois pour se pencher sur le passé. Quand il parle du Magnifique, Paul pense aussitôt au vide qu’il laisse depuis le 6 septembre, alors il a parfois la voix qui se brise. Mais les beaux souvenirs l’emportent vite sur le chagrin. À 58 ans, le fils unique de Jean-Paul Belmondo nous raconte la joie de vivre de cette force de la nature. Ce père qui jusqu’au bout, par amour, a tourné la douleur en dérision.
Jean-Paul l’emmenait sur les tournages, avec l’espoir de lui communiquer sa passion. Mais c’est d’abord le cascadeur que Paul a pris pour modèle. Son goût pour les sensations fortes, dont il a hérité, l’a porté sur les circuits de F1 et les pistes du Dakar… Puis est venu l’amour du cinéma et du théâtre. Depuis l’apparition de Paul dans « Itinéraire d’un enfant gâté » en 1988, le regard bienveillant de son père ne l’avait jamais quitté. Le 24 novembre, il lui faudra affronter seul la scène avec la pièce « Boeing Boeing ».
Il filmait son père sur les plateaux mais ne rêvait pas de devenir acteur
Leur complicité se nourrissait des défis que Jean-Paul lançait à son fils
Pas question de se séparer de Chipie, la chienne que BB avait offerte au Magnifique
Paris Match. Votre père est parti entouré des siens, qu’il adorait. L’imaginez-vous ayant désormais retrouvé quelque part tous ses chers disparus ?
« Quand il était là, mon père était présent à 100 %. Il refusait de tourner en été pour rester avec nous »
« J’ai beaucoup pensé à David et à Laura qui n’ont pas
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