« J’ai surpassé l’échec quand j’ai compris qu’il faisait sens »
Morgane, 30 ans, prof de lettres
J’ai accusé un énorme échec il y a presque dix ans, qui m’a poursuivi longtemps. J’avais la vingtaine et un seul objectif, intégrer une grande école de sur la liste d’attente. Ironie du sort, la liste d’attente est remontée jusqu’à la 6 personne et je me suis retrouvée sur le carreau. Ça s’est joué à rien, et ce rien m’a hantée. Passionnée de littérature, je me suis inscrite en fac de lettres, en me disant que le destin me proposait peut-être de suivre cette voie. Là, je suis tombée amoureuse de « Aziyadé », un roman de Pierre Loti qui se déroule à Istanbul, si bien qu’un an plus tard, je m’envolais pour la Turquie pour plusieurs mois. Ça m’a rendue heureuse et consolée. J’ai commencé à penser que tout ça était un mal pour un bien. De retour en France, j’ai passé le CAPES, flippée de me confronter à un nouvel exam. Et je l’ai eu. Désormais, mon boulot de prof de lettres me comble et j’ai la certitude d’être là où je dois être. Heureusement que j’ai loupé le concours de journalisme! J’ai trouvé le métier de ma vie et également rencontré l’homme de ma vie avant de prendre mes fonctions. Rien n’arrive par hasard. C’était difficile mais terriblement utile. Et aujourd’hui, c’est terriblement beau que j’en remercie le destin.
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