DÉCOUVRIR JOSQUIN
ieux informée historiquement, bien plus professionnelle sur le plan technique qu’il y a un demi-siècle, l’interprétation des polyphonies de la Renaissance a », compilant des enregistrements vieux de vingt à trente ans pour concocter un portrait en trois CD, confirme qu’Harmonia Mundi a eu la main heureuse dans ses choix artistiques. Deux galettes sur trois sont dédiées à la musique sacrée, dont elles offrent un aperçu cohérent et bien construit. Les messes (Pérès) et (Hillier) – qui sont parmi les plus connues du maître – sont habilement complétées par une brève sélection de motets représentatifs. A l’ (Herreweghe), au et à la (Reuss) s’ajoutent quelques raretés, comme le à quatre voix en double canon (Herreweghe). Le versant profane, réservé à la dernière galette, se révèle plus décevant: c’est, à l’identique, le fameux disque de chansons de 1988 par l’Ensemble Clément Janequin. Un texte inédit d’Henry Vanhulst trace une biographie succincte du compositeur, situe chacune des oeuvres et rappelle quelques-uns des problèmes posés par l’établissement du canon josquinien. Cette compilation à l’appareil éditorial soigné, abondamment illustrée, offre une introduction assez complète et de qualité à l’oeuvre du plus grand des compositeurs francoflamands autour de 1500.
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