Yannick Jadot « Moi, président écolo »
Le voilà enfin investi candidat. Alors que les écologistes n’ont pas une longue culture du pouvoir, Jadot assume de revendiquer une « écologie de gouvernement » Ce positionnement, assez peu radical, a failli lui jouer des tours pendant la primaire. Désormais, le candidat avance les grandes mesures de son projet et peut espérer briser la malédiction des écologistes, qui n’ont jamais fait plus de 5,25 % à la présidentielle.
Vous président, quelles seraient vos trois premières mesures ?
Ma priorité, c’est l’action. Dès mon premier jour, j’engagerai la sortie de l’élevage industriel. Il faut interdire l’élevage en cage, accompagner les paysans vers des modèles où les animaux évoluent en plein air, réinstaller les agriculteurs dans les campagnes, avec des revenus décents. Ce qui permettra de remplir un autre objectif : lutter contre la malbouffe, donc contre les maladies chroniques et l’obésité.
Et ensuite ?
J’extirperai les lobbies qui gangrènent l’économie française et vampirisent les subventions et les politiques publiques pour qu’enfin ce soient le climat, la santé, l’environnement et la justice sociale qui priment. Chaque euro d’argent public sera conditionné à la protection de
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