Une affaire qui roule
« Un bon VTT avec des roues moyennes restera toujours un vélo moyen! » Ces mots de Julien Absalon, double champion olympique de XC et pilote éclectique à l’aise sur tous les terrains, résument bien l’importance du choix des trains roulants. C’est assurément sur ce poste – les roues, mais aussi les pneus – que vous aurez le plus à gagner en plaisir comme au chrono, que vous soyez compétiteur en cross-country, pilote d’enduro ou de DH aux fusibles grillés, ou même simple randonneur.
C’est quoi une bonne roue?
Selon Mach 1, une bonne roue, « c’est d’abord une roue suffisamment tolérante, parce que c’est elle qui est au contact du sol et qui encaisse les chocs. Mais une bonne roue, c’est aussi une roue qui bouge le moins possible latéralement pour le rendement, ce qui s’obtient avec une bonne homogénéité au montage. » Avec un regard encore plus porté sur la performance, Julien Absalon ajoute: « Les roues, ce sont des masses tournantes, la notion de poids est donc importante. Une roue, ça fait le lien entre le sol et le vélo: la rigidité, le confort, la précision sont donc des éléments primordiaux. » Damien Oton, enduriste de niveau mondial, reste lui très pragmatique de par sa pratique: « De bonnes roues, c’est déjà des roues solides. Il vaut mieux ne pas avoir à penser à la casse et lâcher les freins en ayant confiance en ses roues, quitte à ce qu’elles pèsent 200 ou 300 g de plus que des trucs ultra-light. »
Quel type de roues pour quel usage?
Pour Julien Absalon, « » Le choix de roues doit être en adéquation avec le vélo, le pilote et sa pratique. D’un point de vue technique, il y a deux éléments principaux à prendre en compte: la largeur du pneu qu’on compte utiliser et celle de la jante. « », confirme François Joly, directeur marketing chez Mach 1. « » Ensuite, il y a des contraintes de résistance des matériaux. « » Un pilote plus engagé aura tendance à se porter vers une jante plus solide et plus rigide, « » poursuit François Joly. « » In fine, c’est bien souvent le prix qui va définir le choix des roues, parce que tout le monde n’a pas les moyens, l’exigence ou la passion pour débourser 1000, 2000 €, voire plus dans une paire de roues haut de gamme. Là aussi, le bon sens de Julien Absalon l’emporte: « » « » conclut François Joly de Mach 1.
