Les droits et les devoirs du ramasseur
Mais si la nature reprend souvent ses droits, les écosystèmes nécessaires à son évolution restent fragiles. Au même titre que les plantes ou les animaux, les champignons ont un redoutable prédateur : l’homme… Trop de ramasseurs peu scrupuleux provoquent chaque année de véritables hécatombes dans les bois et les forêts, propriétés d’État ou privées. La cueillette des champignons n’est pas un droit, mais une tolérance accordée par le législateur du domaine public ou une permission allouée par le propriétaire d’un terrain privé. Outre la loi de propriété, la règle de la décence doit s’accompagner d’une demande auprès du possesseur des lieux.
L’article 547 du Code civil notifie que les champignons cueillis, tant en forêt que dans les prairies, appartiennent au propriétaire du terrain, même en l’absence de panneaux notifiant une cueillette interdite. Depuis l’entrée en vigueur du nouveau Code forestier en 2012, il n’existe plus de seuil sous lequel la récolte serait tolérée. La nature des peines a été remaniée et les sanctions sont
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