Quand les empereurs romains montaient aux cieux…
Le culte impérial est un sujet majeur dans l’Antiquité, mais qui paradoxalement reste méconnu du grand public », souligne Manuella Lambert, conservatrice du patrimoine au musée de la Romanité de Nîmes. Organisée en partenariat avec le musée du Louvre, l’exposition L’Empereur romain, un mortel parmi les dieux, dont elle est la commissaire, est la première en France qui soit entièrement consacrée à ce thème.
Reconnaissable à son architecture contemporaine et à sa façade argentée, le musée nîmois, inauguré en 2018, à deux pas des célèbres arènes de la ville, accueille 149 œuvres (certaines n’ont encore jamais été dévoilées au public) mettant en miroir l’idéologie impériale et la divinisation de l’empereur romain. « Il ne s’agit ni d’un culte de la personnalité, ni d’une forme d’idolâtrie », insiste Manuella Lambert. «Le culte impérial constitue un ensemble de rites et d’hommages religieux adressés à l’empereur de manière indirecte, de son vivant
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