LE CENTRE DE NANTES-ORLÉANS EST BIEN DANS L’AIR DU TEMPS EN 1938
Les dispositions prises pour établir le Centre autorails de Nantes-Orléans trouvent leurs explications dans un rapport de C. Martin, Ingénieur Principal au Service. Ainsi, il préconise de bâtir des remises légères, éventuellement démontables si l’établissement doit être déplacé pour être au plus près des têtes de lignes desservies. Les parcs d’engins sont alors souvent modestes: en 1938, 30 centres autorails gèrent de 1 à 8 autorails sur les 63 centres en service en France. La remise en tôle ondulée à trois voies, construite à Nantes, a un aspect proche de celles qu’établit alors Michelin pour ses Michelines. C. Martin recommande d’imposer un sens unique de circulation sous la remise, conseil appliqué à Nantes où l’autorail entre côté Paris et ressort côté Savenay. Ce rapport de 1938 établit que le centre doit limiter son activité aux visites périodiques courantes car les moteurs à essence Bugatti, mais aussi les Hispano-Suiza et Panhard-et-Levassor montés sur les Michelines, font l’objet d’un contrat d’entretien assuré exclusivement par les agents de leurs constructeurs. Quant aux moteurs diesel, aux bogies et à certains organes d’usure, leurs grandes révisions se font par échanges standard et envois à des grands ateliers spécialisés (dans les années 1950/60: Le Mans, Bordeaux, Bischheim, etc.). Enfin, les travaux nécessitant un gros outillage (chaudronnerie, grosses réparations, etc.) doivent être confiés à l’atelier du dépôt vapeur dont dépend le centre autorails.
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