Objectif Baléares
ous en aurons vu du pays à bord de notre Marlow 72! Du Cap Nord à la Méditerranée, de la mer Baltique aux îles Britanniques, cela fait plusieurs années maintenant que nous visitons de fond en comble le littoral du Vieux Continent. Passé le détroit de Gibraltar, un train de sénateur est adopté afin de remonter tranquillement la côte espagnole et rejoindre le port de Benalmádena, où les filtres à eau douce du bateau ont été remplacés. Le navire a aussi été entièrement nettoyé, mais la veille de notre arrivée une averse a apporté du sable rougeâtre du Sahara… Au moins, le sel est parti! Nous ne savions pas avant d’être en Méditerranée que la salinité y était plus importante que celle de l’Atlantique et qu’une fine couche de sel recouvrirait la coque après chaque navigation. Succédant aux verts paysages andalous, la côte change radicalement et le littoral devient rocheux, pelé et accidenté jusqu’à parfois présenter une allure lunaire. L’urbanisation est également de plus en plus présente avec des bâtiments plus hauts et plus laids. Les métropoles touristiques comme Alicante ou Benidorm ressemblent à New York ou Chicago et sont vraiment dépourvues de tout charme maritime. Sans surprise, les ports de plaisance y sont souvent grands, modernes et impersonnels. Il faut donc un peu de chance pour trouver son bonheur et c’est avec joie que nous découvrons Marina del Este, une jolie petite ville portuaire qui dispose même d’un poste d’amarrage adapté à nos dimensions. Nous avons bien fait de suivre les conseils de nos amis navigateurs. Tout est parfait ici: l’emplacement, la protection, la place et l’état d’esprit. Dans la mesure où le bureau du port est
