Le pouvoir d’achat des étudiants dégringole
Ils ont patienté dans les filesd’attente des distributions alimentaires et aux portes des associations humanitaires. Défilé pour réclamer des aides après avoir perdu leurs petits boulots. Et peiné à suivre leurs cours en ligne dans des logements parfois vétustes… Avec la crise sanitaire, les étudiants ont vu leur précarité s’aggraver, comme en témoigne la 17 étude de l’Unef sur le coût de la vie dans l’enseignement supérieur, que le JDD dévoile en exclusivité. En 2021, alors que le pouvoir d’achat de, s’alarme Mélanie Luce, présidente du deuxième syndicat étudiant. Pour dresser ce sombre tableau financier, l’Unef a épluché leurs dépenses obligatoires (frais d’inscription, scolarité, contribution de vie étudiante et de campus), incompressibles (restauration, assurance, téléphone, Internet, santé, logement, transport…) et compressibles (alimentation, habillement, loisirs). Les jeunes n’ayant pas des modes de consommation ni des profils sociaux identiques, quatre typologies ont été établies afin d’établir un portrait conforme à la réalité, selon qu’ils perçoivent une bourse ou non, et qu’ils vivent seuls ou chez leurs parents. La différence entre les aides reçues (hors soutien familial) et les frais nécessaires au quotidien permet ainsi de définir un reste à charge vital, véritable indicateur de ce qu’ils doivent avoir en poche pour boucler leurs fins de mois. Les plus en difficulté ? Les non-boursiers et ceux qui touchent un faible montant (104,20 euros par mois) habitant en province loin de leurs proches , déplore Mélanie Luce.
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