Meghan bis repetita?
Elle valait mieux que cela. Son attachée de presse, Elizabeth Tuke, le lui avait souvent répété : « Tu pourrais devenir la nouvelle Megan Fox. » Oui, l’actrice californienne valait mieux que le simple rôle de Rachel Zane dans la série Suits. La place de Meghan était, tout simplement, en tête d’affiche de blockbusters. Mais celle qui n’avait alors jamais rencontré le prince Harry et sortait tout juste d’un divorce n’avait rien voulu savoir : elle préférait partir en tournée de soutien aux troupes américaines en Afghanistan, en Turquie ou en Espagne, ou lancer une campagne de lutte contre la précarité menstruelle en Inde, ou encore contribuer à la construction de puits au Rwanda. En mars 2015, la future duchesse de Sussex prononce un discours à la conférence pour les femmes de l’ONU, à New York et, le soir même, fête l’événement avec Elizabeth et sa mère : « On a sabré le champagne, folles de joie. On avait les larmes aux yeux. C’était comme si Meghan allait se marier, se rappelle Tuke. Le terme “ambition” est, pour elle, le contraire d’un gros mot. Elle a toujours été une femme extrêmement ambitieuse. »
« À côté de Harry et Meghan, William et Kate ont soudain eu l’air d’un banal couple de banlieue pavillonnaire. »
ANNA PASTERNAK, SPÉCIALISTE DE LA COURONNE
Passionnée, engagée, n’ayant jamais peur de dire ce qu’elle pense, Meghan Markle n’est pas devenue une superstar mondiale pour rien. Elle croit profondément en sa lutte pour les droits des femmes et, du fait de son métissage (pas toujours simple à porter et qui lui a valu au cours de sa carrière d’actrice d’être jugée, selon ses propres termes, « trop noire pour jouer une Blanche, trop blanche pour jouer une Noire »), elle sait parler au nom de celles et ceux dont on ne parle
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