« Lors de mes études supérieures en histoire, j’ai tout de suite été fasciné par le patrimoine français, notamment grâce à Louis XIV et à Colbert qui ont su développers’inspire des métiers d’art et tout spécialement de la technique de la marqueterie de nacre. « Ma mère, Christine deCabanès, a vécu en Indonésie où elle a monté une entreprise de négoce de perles des mers du Sud. J’ai repris cette affaire tout en créant, depuis un an, une marque de joaillerie utilisant notamment la lumineuse nacre blanche ». Inspirée par le décor du Petit Trianon de Marie-Antoinette, la collection reprend le motif de la rosace en nacre ornée en son coeur d’un soleil et illuminée par un diamant. Bagues, colliers et bracelets se déclinent sur or jaune combiné à la nacre blanche ou en or rose orné de nacre noire ou rose. La seconde collection porte le nom raffiné de en hommage à la célèbre écrivaine. « La marquise de Sévigné, épistolière du XVII siècle, était aussi une véritable icône de la mode. Elle portait notamment un noeud à quatre boucles symétriques que les joailliers de l’époque ont repris sous forme de broches », raconte Thomas Cherer. La collection déploie ce précieux noeud sous forme de bagues, boucles d’oreilles, colliers ou bracelets, sertis ou non de diamants sur trois ors. Ces deux collections emblématiques, imaginées par Thomas Cherer et réalisées dans un atelier dans la Drôme, s’adressent aux bijoutiers européens en quête de créations, reflétant le raffinement du style français qui a su séduire toutes les cours européennes.
de Cabanès quand l’histoire de France rencontre la joaillerie
Jun 30, 2021
1 minute
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