MODERNISME SUR LA RIVIERA
De grands espaces à vivre sans cloison s’ouvrent sur l’extérieur grâce à d’immenses baies vitrées.
Structure en acier, vastes espaces de vie ouverts sur l’extérieur : une villa inspirée par le style moderniste californien.
Dans les années 1960, alors que la France se mettait à twister, qu’Alain Jacquet livrait une version pop du et que les architectesle mythique magazine de mode, et de fonder un groupe de presse, les éditions Jalou. Ils vivaient alors en famille en région parisienne, dans une maison entièrement aménagée par Pierre Paulin, et venaient d’acquérir un terrain sur la Côte d’Azur. Un site ancré sur les roches rouges du massif de l’Esterel, entouré d’hectares de chênes-lièges, dans une nature ultra préservée, peuplée de chevreuils et de sangliers, avec la baie de Cannes et la grande bleue pour horizon. Une version du paradis en somme, parfaite pour accueillir cette architecture d’avant-garde qui fascinait le couple. C’est ainsi que Georges Jalou va dessiner la maison de ses rêves à l’aide d’un architecte local, en tenant compte de toutes les caractéristiques du style qui déferle alors le long du Pacifique : structure innovante en acier, toit terrasse, multiplication des angles droits, grands espaces à vivre ouverts à l’intérieur et sur l’extérieur par l’intermédiaire d’immenses baies vitrées. Et puis une décoration simple, moderne, pour laquelle Pierre Paulin fut envisagé dans un premier temps, et dont il reste des traces aujourd’hui encore. La villa, baptisée Galaxie, apparut comme un ovni dans cette région davantage friande de pastiches des siècles précédents, où le couple prenait ses quartiers en famille lorsque la belle saison démarrait avec le Festival de Cannes et se prolongeait le temps des vacances. Les anniversaires de plusieurs générations y furent célébrés, ceux des enfants, puis des petits-enfants, et la fête ne s’y est finalement jamais vraiment arrêtée.
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