Renouer avec l’effervescence d’antan
inscrite au patrimoine de l’Unesco depuis 2015, ville de la culture en 2018, Palerme embellit. est aujourd’hui le souhait d’Edoardo Dionea Cicconi. En 2018, il se rend à Palerme, invité à exposer dans le cadre de Manifesta 12, la biennale nomade d’art contemporain qui parcourt l’Europe depuis 2007. Captivé par cette ville à la beauté saisissante, il décide d’y passer l’été. Une deuxième exposition se présente à luiDans cette dynamique, Edoardo Dionea rencontre Dario Nepoti, cofondateur du festival Terraforma et à la tête de Scuola Gibel, un projet politico-culturel polyédrique et ambitieux qui traite de recherche et de formation. Après une parenthèse milanaise, Dario Nepoti revient à Palerme et investit un lieu d’envergure : un palais immense et fascinant donnant sur l’ancienne cathédrale. On raconte que ses fondations remontent aux temps des Phéniciens. Ses murs, datant de la fin du Moyen Âge, ont été transformés par strates, et maintes interventions parcourent l’histoire de son architecture jusqu’au XIX siècle. Sur sa façade persistent les traces d’un passé prestigieux ; à l’intérieur, les pièces, en enfilade, sont baignées de lumière tout au long de la journée. Dario invite Edoardo à partager le lieu. La
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