DAMIEN HIRST RETOUR VERS LA PEINTURE
Il espère pouvoir venir à Paris, mais pour l’instant rien n’est moins certain. Futur souvenir d’une époque singulière, nous nous sommes parlé à travers l’écran d’un ordinateur. Il a passé ces derniers mois dans la solitude de son atelier, entouré de son directeur de studio et de quelques assistants. Une révolution pour celui que les journaux ont souvent appelé «l’enfant terrible de l’art contemporain», qui a défrayé la chronique avec sa vie mouvementée, les prix colossaux qu’ont atteints ses « Spot Paintings », ses animaux coupés en deux et conservés dans le formol, son crâne serti de diamants aux 100 millions de dollars, et sa grande vente de 2008 réalisée chez Sotheby’s sans ses marchands, contre tous les principes du marché. Ce qu’il aime, c’est moins le risque que le jeu, le grand spectacle et les tours de magie. Ses « Cerisiers en fleurs » sont un nouveau tour de passe-passe.
Paris Match. Cette série des “Cherry Blossoms”, était-ce un besoin de peinture après l’exposition pharaonique que vous avez faite au Palazzo Grassi, à Venise, en 2017, “Treasures from the Wreck of the Unbelievable” ?
Cela a même commencé un an avant, une fois
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