LEBRON JAMES, MORE THAN AN ATHLETE
c’est le fantôme que je chasse, le fantôme qui jouait à Chicago. » Depuis le 18 février 2002 et la couverture de sur laquelle un jeune lycéen d’Akron, dans l’Ohio, était surnommé « The Chosen One » (L’Élu), LeBron James se bat contre une ombre. Une ombre en maillot rouge sang qui tire la langue et célèbre ses exploits avec une rage contagieuse, une ombre en costume trop large qui vous crache la fumée de son barreau de chaise au visage. Comment créer sa propre légende quand la foule hurle le nom de Michael Jordan à chacun de vos accomplissements? Saison après saison, LeBron James s’attelle sans broncher à cette tâche herculéenne. Depuis son quatrième titre NBA au mois d’octobre dernier, avec une troisième franchise (après Miami Heat en 2012 et 2013, Cleveland Cavaliers en 2016, il porte maintenant le maillot des Los Angeles Lakers), il a même relancé le sempiternel débat sur le « GOAT », le « Greatest of All Time ». Mais sur les parquets, il y aura toujours cette sensation désagréable de passer en second – six finales, six titres, on ne peut pas lutter contre la perfection de Jordan. Alors LeBron a
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