LE RALLYE GRANDEUR NATURE
Amateurs de rallyes modernes, oubliez toutes vos références : les rallyes étriqués, les sprints effrénés, les spéciales sur routes fermées…
Avec le Safari de la grande époque, le Rallye avait rendez-vous avec une autre dimension.
Tout se conjuguait pour faire de cette épreuve un événement hors norme. A commencer par un cadre époustouflant, pour ne pas dire envoûtant… Seul pilote français à avoir remporté le Safari (en 1978), Jean-Pierre Nicolas, en garde un souvenir ému : « Mon père avait disputé le Safari deux fois pour Renault dans les années 1950. A son époque, cela s’appelait l’East African Safari et traversait trois pays : le Kenya, l’Ouganda et le Tanganyika, l’actuelle Tanzanie. A la mienne, dans les années 1970, nous ne courions plus qu’au Kenya, mais le parcours était tout de même long d’environ 5 000 km, tracé dans de grands espaces magnifiques. Il n’y avait pas de dunes comme au Dakar mais des difficultés à la pelle et de nombreux passages de rivières. C’était un rallye fabuleux. »
Une course d’enfer
Jusqu’à la fin des années 1990, le Safari se distinguait aussi par rappelle l’ancien pilote Peugeot. Pas vraiment une promenade de santé, ce Safari ! raconte Jean-Pierre Nicolas, du haut de ses six participations. Les seuls moments où elle laissait un peu de répit aux concurrents étaient en cas de pluie. Mais de nouveaux problèmes se manifestaient alors… poursuit l’ex-pilote Peugeot, De même, le Coupé 504 V6 n’a pas nécessité d’interventions mécaniques : se félicite “Jumbo”. Et cette démonstration de solidité était importante pour les constructeurs… complète Nicolas.
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