LES ANTIFOULINGS
, la question de la protection contre le « fouling », littéralement la salissure dans la langue de Shakespeare, se pose aux nombreux marins qui bourlinguent sur les océans du Globe. Chaux, enduits cireux à base de poix de suif et de cire d’abeille, mercure ou encore goudron étaient autrefois utilisés comme antifouling avec des résultats plus ou moins convaincants. Au tournant des années 70, les peintures biocides à base de sel d’étain (le fameux TBT pour tributylétains) se sont imposées dans le paysage maritime, conséquence de leur forte toxicité et de leur incomparable capacité à la lixiviation (durée de dilution dans l’eau de la molécule). Grosso modo, plus la lixiviation est lente, plus votre surface est protégée dans le temps… Pointé du doigt pour sa dangerosité pour
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