On ne lâche plus Prudence
mais c’est pourtant avec une prise de risque qu’Olivia Merilahti s’assure un nouveau succès derrière cet alias. Pendanten 2017. Sur son album solo*, dont le titre sème le trouble, elle définit seule son approche de la pop, dans son aspect le plus dansant. Les producteurs dont elle s’est entourée sont des experts du terrain, de Xavier (du duo Justice) à Surkin. Le contraste de sa voix claire avec des beats massifs offre une soupape de décompression. En anglais, elle y explore avec aplomb la pop électronique comme un circuit à plusieurs vitesses, entre R’n’B et titres au ralenti contemplatif. Inspirée par la pionnière de la musique synthétique Suzanne Ciani, Prudence a trouvé dans ses textes, nourris de science-fiction, un vaisseau rêvé pour transmettre ses questionnements et ses révélations sur sa féminité.
