Violon impétueux…
En 1973, Joseph Szigeti s’éteignait à l’âge de quatre-vingts ans, laissant le souvenir d’un aristocrate du violon. Comme le souligne Tully Potter dans la notice : « Si les grands violonistes de l’entre-deux-guerres avaient une individualité très marquée, Joseph Szigeti sortait du lot. Il n’était pas de Brahms, l’intensité dramatique du violoniste hongrois, vigoureusement épaulé par Ormandy (1945), trahit ses racines natales par une virtuosité des plus impulsives. Quant au , aux côtés de Myra Hess et Pablo Casals à Prades, il offre dans l’ la plus vibrante des conversations. Dans Bach, l’humanité de son propos s’avère infiniment touchante, tandis que dans d’autres pages baroques (Tartini, Handel, Corelli) son esthétique, certes d’un autre âge, ne manque pas de poésie. Szigeti avouait une affinité particulière pour Schubert. Son interprétation de la
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