La numérisation des archives photographiques Comment s’y prennent les acteurs publics et privés ?
Quand on pénètre dans un atelier de tirage argentique, on s’attend à trouver des bacs, des agrandisseurs, des feuilles de papier de toutes dimensions… Mais pas forcément le fonds photographique d’un grand reporter. Chez Diamantino à Bagnolet (93), les archives de Gilles Caron sont entreposées depuis une dizaine d’années. Au total, plus de 150000 photos, mais aussi des coupures de presse, des magazines, des tirages, des correspondances sont précieusement conservés dans une grande armoire et quelques tiroirs… Bref, toute la mémoire de ce grand photographe, célèbre pour ses reportages de mai 1968, de la guerre fratricide en Irlande du Nord ou de la famine au Biafra. Disparu au Cambodge en 1970 à l’âge de 30 ans, il a laissé derrière lui des archives considérables qui attendent encore d’être montrées au plus grand nombre. C’est d’ailleurs dans le but de partager cette mémoire photographique que l’atelier Diamantino a mené dernièrement un vaste chantier de numérisation du fonds Gilles Caron. Un défi qui n’est pas propre aux images du reporter. Il concerne de manière plus globale de nombreuses collections détenues par des institutions, des musées, des agences ou encore des galeries. Des chantiers titanesques entrepris pour certains il y a déjà plus
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