Sport Auto France

VICTOR

> 847 ch > plus de 320 km/h > 0 à 100 km/h : moins de 3”

MENU MAXI BEST OF

Le menu proposé par la marque anglaise tient plus d’une table étoilée que du célèbre américain, dont même la mascotte rit de ce que servent ses restaurants... Pourtant, Aston s’est pour concocter ce qui est fort heureusement tout sauf une . La Victor – c’est ainsi qu’elle s’appelle, nous y reviendrons – concentre ce qu’il s’est fait de mieux du côté de Gaydon ces dernières années. Une sorte de d’Aston Martin. Et les ingrédients qui la composent ne peuvent que mettre l’eau à la bouche. Le châssis monocoque vient de la One-77, tout comme le V12 7,3 litres atmosphérique. Mais les 750 ch délivrés dans les 77 exemplaires de la supercar ont été jugés trop mièvres. Le bloc a donc fait une étape chez Cosworth qui a réussi à dresser 97 pur-sang supplémentaires, portant la cavalerie à 847 ch pour un couple qui bondit de 76,5 mkg à 83,7 mkg. Le tout 100 % bio, c’est-à-dire sans turbo ni moteur électrique, mais avec OMG (. Dans le trio châssis/moteur/boîte de la One-77, le maillon faible (le contraire de fiable) était la boîte. La solution robotisée à simple embrayage a donc été délaissée pour une commande mécanique à six rapports. Problème, il fallait trouver un embrayage calibré pour passer la montagne de couple au sol... Ça existe, mais sur les circuits: Aston reprend donc un embrayage de course qu’il adapte sur mesure à la Victor. Issus de la course aussi, ou presque, les suspensions à poussoir et les amortisseurs réglables proviennent de la Vulcan. Côté style, on reconnaît immédiatement dans cette réalisation les lignes de de la V8 Vantage des années 1980. Les amateurs d’endurance auront vu, eux, un héritage de l’impressionnant prototype RHAM/1 qui a notamment sévi, sans convaincre, aux 24 Heures du Mans en 1977 et 1979. On retrouve d’ailleurs dans le dessin des jantes et leur écrou central cette inspiration issue directement de la compétition. Cela permet aussi d’admirer la taille copieuse des disques de freins carbone/céramique (380 mm à l’avant, 360 mm à l’arrière) mordus par des mâchoires Brembo à six pistons. La Victor s’apparente donc à un concentré du meilleur de chez Aston. Elle a été modelée par le département sur mesure du constructeur (baptisé Q) sur la commande d’un client qui aurait déboursé 2,3 millions d’euros. Concernant son patronyme (à l’Aston, pas au client), il fait référence à Malcolm Victor Gauntlett, patron de 1981 à 1991 et sauveur de la marque. Ce qui donne des pistes pour les futures commandes spéciales de clients qui ne le sont pas moins: Lionel ou Robert (Martin et Bramford, fondateurs) ou encore David (Brown ou Richards, propriétaires).

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