JACQUELINE DE RIBES : LA BELLE BIO
Son nom, son rang, sa fortune, son profil de déesse, sa silhouette de roseau et son arrondissement, son mari et elle dînaient en smoking et robe longue. Horresco referens : elle est née un 14 juillet. Disons à la veille des années 1930. Mais cette date de naissance lui va comme un gant : Jacqueline de Ribes n’en faisait qu’à sa tête. Pendant cinquante ans, le monde a observé ce mélange miraculeux d’impératrice douairière et de danseuse aux Folies Bergère. Son charme intimidant était celui de la dernière Parisienne illustre, héritière de la Montespan, de la Pompadour, de Mme Récamier et de la duchesse de Guermantes. Le Gold Gotha était son lieu de résidence. De Richard Avedon à Cecil Beaton, de David Bailey à Jeanloup Sieff, elle n’a échappé à aucun photographe de légende. Le Metropolitan de New York lui consacra même une exposition : « Jacqueline de Ribes. The Art of Style ». Mais on ne savait rien d’elle. Grâce à Dominique Bona (« Divine Jacqueline », éd. Gallimard), on pourra tourner les pages de son conte de fêtes. Avec des moments très mélancoliques.
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