SÈVE CRÉATIVE
Dans ses défis les plus audacieux comme dans le quotidien de son atelier, François Royet le cinéaste tente de capter l’élan créatif de Charles Belle le peintre. Le premier, menuisier charpentier siècle par James de Kerjégu, bombardé, abandonné puis racheté par le conseil départemental en 1968, fut restauré, ouvert au public, labellisé Patrimoine du XX siècle avec son parc de 85 hectares et son Jardin remarquable aux collections de camélias, hortensias, magnolias... Le tandem a investi les écuries, l’un avec ses installations, ou cinq films démultipliés dans l’espace, au brouhaha de voix et d’interviews diffusées sur une dizaine d’écrans et, au premier étage, les photographies du tournage de soit 608 jours du travail de Charles Belle sur toile tendue au cœur de la forêt, œuvre mêlant gestes du peintre aux traces d’intempéries. Est aussi projetée une sélection des films de François Royet. Tandis qu’au château sont exposées neuf toiles monumentales de Charles Belle, venant réveiller les murs décrépis et les moulures de stuc, à l’éclat perdu au fil des ans. Dans le cadre des «Chemins du patrimoine en Finistère», un émouvant duel en quête des mystères de la création, sa profondeur, son fragile équilibre.
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