Une petite jungle luxuriante
À Nantes, j’ai rendez-vous chez Nicolas. On arrive chez lui par une longue allée séparant sa maison de celle du voisin, cachée par un mur qui vient d’être refait et repeint. Mais, pour réaliser ces travaux, il a fallu déplacer une partie des plantes qui se trouvaient devant et les déplacer contre le mur situé en face. Seul un yucca est resté. Un espace devient inutile. Économie de temps et d’énergie. À côté, un palmier chanvre Il va faire écho à deux autres spécimens de grande taille, plantés dans un jardin voisin, ainsi qu’une cordyline australe . Puis, des roseaux de Chine de grand développement, et au port souple. Des cannes de Provence auraient aussi pu faire l’affaire. Arrivent ensuite des lins de Nouvelle-Zélande car la palette de couleurs de leur feuillage est très riche. Pour apporter encore une note colorée en été arrive un tamaris . Tout près, des des bambous qui ne sont pas envahissants. Et, pour leur longue floraison estivale, rien ne remplace les agapanthes à fleurs bleues, blanches, hautes ou plus basses et même à feuillage panaché. Elles pourront se ressemer dans ce sol sablonneux, très léger. Le feuillage presque noir d’un lilas des Indes ‘Summer Chocolate’ formera un beau contraste avec tous ces feuillages verts. En récupérant deux grands pots déjà sur place, je vais planter dans celui qui n’est pas percé des thalies blanches des végétaux de berges qui aiment vivre les pieds dans l’eau. Cette vivace géante (2 m) porte un grand feuillage très graphique, rappelant celui d’un canna et, en été, des grappes de fleurs haut perchées, bleu mauve, donnant ensuite de grosses graines. Tout proche, dans l’autre pot, un hibiscus des marais aux fleurs énormes et, à son pied, quelques cosmos qui assureront une floraison plus importante la première année.
