Olivier Faÿ Vanités célestes

Depuis vos débuts en light painting, il semble que vous cherchez à capturer des images qui n’existent que par le procédé photographique. C’est cela qui vous anime, chercher à matérialiser un “monde invisible” ?

“Le monde invisible est là, plongé dans l’obscurité. Il est constitué de matière, et c’est vous qui décidez comment le matérialiser avec la lumière”

Au début des années 1990, seul, les sens exacerbés par le manque de lumière, de sons et d’odeurs, je me suis initié aux techniques de (que l’on appelait à l’époque open flash) dans les catacombes de Paris. Ces anciennes carrières souterraines m’ont servi de laboratoire d’expérimentation photographique. Le se pratique en pose longue dans l’obscurité et ce n’est qu’après qu’on voit le résultat qui, comme vous le dites, n’existe que par le