La tempête reflet de l’âme romantique

Le ciel est sombre. Dans la pénombre, seul un filet de lueur nous parvient d’un hublot. Autour, tout n’est que camaïeu de bleus et de verts. La scénographie de l’exposition Tempêtes et naufrages. De Vernet à Courbet nous plonge dans l’ambiance d’une embarcation prise dans la furie des éléments. La verrière des ateliers d’Ary Scheffer, qui d’habitude apporte énormément de lumière, est occultée par un immense panneau percé d’une ouverture circulaire pour rappeler la thématique du bateau et son obscurité. Les murs ont été repeints selon une déclinaison de couleurs maritimes, pour mieux inviter les visiteurs à ressentir la tempête.

Dans cette exposition du musée de la Vie romantique, la tempête est représentée par des tableaux, dessins, manuscrits, extraits de grandes tempêtes littéraires d’Alphonse de Lamartine, Victor Hugo, Jules Michelet, Heinrich Heine… lus par l’acteur Guillaume Gallienne, de la Comédie Française. Mais