Tereos, guérilla chez les barons du sucre
Le temps de la révolte a laissé place à celui de la cacophonie. Deux mois après l’éviction de son état-major, Tereos dénonçait toujours sur son site Internet, mi-février, la « campagne de désinformation » qui a propulsé ses nouveaux patrons à la tête de l’entreprise. Comme si, au sein du groupe, personne n’avait encore vraiment digéré le putsch mené avec succès par Gérard Clay.
Le 18 décembre, ce betteravier et céréalier du Pas-de-Calais a été élu d’une courte majorité à la tête du conseil de surveillance du fleuron français du sucre (Béghin Say, La Perruche). Depuis plus de trois ans, déjà, le franc-tireur, soutenu par d’autres frondeurs, contestait l’opacité et la stratégie de sa coopérative, jugée trop peu rémunératrice pour ses 12 000 agriculteurs. D’abord écarté
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