À Roj, l’impasse juridique au bout du camp
Appuyé sur le lit-parapluie prévu pour le retour de son petit-fils de 2 ans né au camp de Roj, en Syrie, et retenu depuis avec ses trois frères et sa mère, le grand-père s’interroge. Son regard balaie les murs de la chambre vide, les étagères remplies de jouets multicolores, de livres pour tous les âges, et finit par se planter sur les arbres situés derrière la fenêtre. Le retraité de 67 ans et sa femme de 65 ans peinent à comprendre la stratégie du gouvernement français, qui avait prévu après la : en deux ans, 35 enfants, pour la plupart des orphelins, ont regagné l’Hexagone. Quel avenir pour les 80 Françaises, prisonnières sans avoir été jugées, et leurs 200 enfants, retenus dans des conditions difficiles ?
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