LES PANDЙMIES NE SONT PAS INЙLUCTABLES
La protection doit être maximale. Si l’on ignore encore quel animal intermédiaire a transmis le coronavirus à l’homme, on sait qu’il provient de ces chauves-souris. Les déséquilibres de l’écosystème entraînent un accroissement des contaminations interespèces. L’écrivaine Marie-Monique Robin a enquêté auprès de spécialistes du monde entier. Elle publie « La fabrique des pandémies » (éd. de la Découverte) le 4 février et prépare un documentaire. Interview exclusive.
LA DESTRUCTION DES FORÊTS JETTE DES ANIMAUX CHARGÉS DE VIRUS AU CONTACT DES HOMMES : 62 SCIENTIFIQUES SONNENT LE TOCSIN ET INDIQUENT LES REMÈDES
L’EXPLOSION DÉMOGRAPHIQUE ET LA SUREXPLOITATION DE LA NATURE INSTALLENT DES BOMBES À RETARDEMENT SUR TOUS LES CONTINENTS
Paris Match. Vous avez pu interviewer les plus éminents scientifiques mondiaux. Ils ressentent l’urgence de parler ?
Marie-Monique Robin. Ils sont très inquiets. Ils étudient l’écologie des maladies sous des angles différents, virologie, parasitologie, épidémiologie, zoologie… Beaucoup ont suivi des compléments de formation, ont refait un doctorat par exemple. Ils disent qu’on est entrés dans une ère de confinement chronique. On va désormais se déplacer avec un masque dans son sac. Ils sont angoissés pour leurs enfants, leurs petits-enfants.
Certaines de leurs études font peur. Ont-ils à cœur de révéler au grand jour leurs terribles découvertes ?
MARIE-MONIQUE ROBIN, CINÉASTE, EST L’AUTEURE DE « LA FABRIQUE DES PANDÉMIES »
« PLUS LA DOMESTICATION PROGRESSE, PLUS LES VIRUS D FERLENT »
Ils ne sont pas lanceurs d’alerte. Donc, ils avaient au départ une grande réticence à parler, car on exige d’eux des preuves ultimes qu’ils n’auront
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