LES HAMAMÉLIS JOYAUX DE L’HIVER

Certains connaissent ce nom rencontré sur les flacons de shampoing ou de produits de beauté. Il s’agit , l’une des deux espèces américaines qui a des vertus médicinales intéressantes, cutanées et circulatoires. C’est aussi la plus facile à cultiver, mais la moins décorative. Sa floraison est la première de l’année, parfois dès octobre ou début novembre : des fleurs minuscules, jaunes, perdues dans le feuillage, lui aussi jaune à cette époque. Mais sa facilité de culture, en tout sol frais, limoneux, jamais trop sec (ni gorgé produit, elle aussi, de petites fleurs, mais en mars. Ses branches sont très étalées, ses feuilles rappellent celles du noisetier et ses fleurs très nombreuses sont odorantes, mais sans plus. On trouve surtout ‘Sandra’ aux fleurs cuivrées, mais ‘Amethyst’ est très recherché pour ses fleurs de couleur insolite, rose pourpré, même si elles sont vraiment difficiles à valoriser. Les deux autres espèces sont originaires d’Extrême-Orient : la Chine pour celle qui tolère le mieux le calcaire du sol, et le Japon pour , la plus vigoureuse de toutes, prenant parfois des proportions arborescentes. La plupart des cultivars répandus en pépinière sont issus de croisement entre ces deux espèces et nommés