LES STUDIOS, L’ÉPOPÉE!
Mais comment tout cela a-t-il commencé?
On citera évidemment Giorgio Moroder et Kraftwerk comme maîtres ès pratiques nouvelles
EUL DEVANT L’ORDINATEUR, COMME D’HABITUDE. Avec un casque sur la tête et les yeux rivés sur l’écran où défile la musique, guettant le moindre ou glitch qu’il faudra corriger. Certes, je suis de ceux qui, dans l’ordinateur, persistent à brancher de vraies guitares en bois, une basse, à jouer du tambourin devant le micro, comme si la règle du jeu n’avait pas changé. Mais… Seul, encore, j’espère que mon ami Philippe Jakko aura pu m’envoyer par WeTransfer sa partie de piano, que je pourrai ensuite inclure dans ma session. C’est sûr, j’aurai son talent et ses notes, mais nos engueulades? la rencontre de nouveaux ingénieurs du son? L’aventure? Le contact humain? La musique ne se fait plus ainsi. Même plus le blues. Voilà déjà dix ans, j’avais un projet, ou une lubie: apparaître à la télévision, devant un ordinateur et, une main dans le dos, faire un morceau (enfin, un , comme on dit dorénavant)
