Le pari de l’originalité
La finition de la C4 déçoit. Dommage, car le design intérieur ne manque pas d’inspiration.
grand retour de Citroën dans le clan des berlines compactes s’appuie sur une tradition trop longtemps négligée par la marque: l’audace. Cette fois-ci, difficile de passer à côté de la nouvelle C4, dont les faux airs de SUV mâtiné de coupé interpellent de plus que la moyenne) et de qualité perçue. Cette mouture, lancée l’an dernier, a néanmoins cédé aux sirènes du tout-numérique, au risque de fâcher les plus dévoués disciples du best-seller germanique, contraints de composer avec une ergonomie aux interfaces tactiles alambiquées… N’imaginez pas la vie plus rose à bord de la C4, pourvue de réglages de climatisation indépendants (ouf!), mais d’un système d’infodivertissement moins réactif et graphiquement vieillot, en plus de se montrer peu intuitif lui aussi. Ne parlons pas du combiné d’instrumentation, aussi pauvre côté présentation – en dépit des différentes options d’affichage – que ridiculement petit: 5” (12,7 cm) seulement contre 10,25” (26 cm) au crédit de l’écran allemand. Quant à l’afficheur tête haute (de série), difficile de lui trouver de l’intérêt, puisqu’il surplombe ce mini-compteur de quelques centimètres à peine…
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