Antagonisme électrique

L’achat d’un véhicule électrique est, pour beaucoup, un acte écologique. Il est de bon ton, dans les repas de famille ou professionnels, d’aborder des sujets tels que le bilan carbone, en précisant qu’une voiture électrique n’émet aucun polluant lorsqu’elle se déplace. Quitte à oublier la pollution créée par la production de l’électricité. C’est pour aller au bout de sa démarche écologique, sans omettre le moindre détail, que Mazda a greffé une modeste batterie au premier véhicule électrique de son histoire. Partant du principe qu’une grosse batterie entraîne un surplus de pollution pour être produite, engendre un surcoût, un surpoids et donc une surconsommation, le constructeur d’Hiroshima s’est contenté d’un accumulateur de 35,5 kWh. Résultat, le nippon aura bien du mal à naviguer des beaux quartiers jusqu’à la campagne. Son autonomie inférieure à 200 km est, pour beaucoup, l’énorme défaut du Mazda MX-30. Mais pour contrebalancer