Mémoires de trublion
Un écrivain meurt deux fois. Une fois comme tout le monde, et une autre d’une gigantesque et parfois insurmontable panne d’inspiration. Cette panne, Martin Amis l’éprouve en 2005, après avoir passé deux ans et demi à rédiger son autobiographie (intitulée , sous-titrée « Roman », il faut dire que cela commençait mal…), deux pour se rendre compte qu’« Une vie . L’enfant terrible des lettres britanniques, désigné par le comme l’un des plus grands écrivains anglais depuis 1945, avait perdu sa verve après avoir croqué pendant trente ans l’intelligentsia littéraire cosmopolite. fini Amis avait alors la cinquantaine, la décennie du selon lui, le versant maudit de la trentaine, décennie du sur laquelle s’ouvre cette qui lui aura donc demandé plus de dix ans de travail et de réécriture.
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