L’autre poudre à cartouche Le « buffer » ou comment jouer à cache-tampon !
C’est une histoire vieille comme le tir et la balistique. Déjà au temps du chargement par la bouche et de la poudre noire, certains mélangeaient aux plombs de la poudre d’os, de la sciure de bois, du liège râpé. « Annie du Far-West1 », célèbre tireuse de la Belle Époque, employait pour être sûre de casser plateaux et cibles, plus durs que ceux actuels, sa « poudre personnelle » – qu’elle cachait au passage des frontières sous sa crinoline pour tromper nos gabelous – et du plomb de 6, plus gros que celui du ball-trap naissant. Nos anciens usaient également, avec les chevrotines, de toutes sortes d’artifices qu’ils ajoutaient à la grenaille, cire, paraffine, pour tenter d’empêcher ces ballettes de s’enfuir dans toutes les directions.
Fécule, flocons
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