Le quartier du Fleuve
12 RÉSUMÉ: Marguerite se fait beaucoup de souci… Pour la jeune Graziella Di Falco d’abord, dont elle trouve qu’elle prend trop de risques dans la vie. Mais comment convaincre la jeune fille de changer de comportement? Pour Gabriel ensuite. Marthe Plantier lui a téléphoné et lui a appris que Gabriel venait souvent leur rendre visite. Elle aussi est très inquiète. Et puis brusquement est-ce dû à l’allongement des jours et au beau temps? Gabriel change de comportement. Il avoue à Marguerite qu’il a cessé de travailler à la brocante pour aller en Ardèche, et qu’il rêve toujours d’acquérir ce mazet dont il lui a déjà parlé, bien qu’il sache qu’ils n’en ont pas les moyens. Marguerite est heureuse, elle a retrouvé l’homme qu’elle aime et peut enfin s’endormir paisiblement. (Voir Veillées nos 3447 et suivants.)
Chapitre 17
Mi-juillet 2007. Marguerite a bien avancé son roman, elle n’est pas mécontente de son travail. Elle s’est donné du mal, mais elle a eu des périodes d’intense joie, presque de l’exaltation, à vivre à travers ses personnages, à se prendre un peu pour Dieu finalement, en tirant les ficelles des destins. Toutefois, par moments, c’est drôle, les personnages lui ont échappé et ils ont mené leur vie propre.
Gabriel et elle ont vécu quelques semaines en harmonie. Oh! elle sait bien que ce répit est fragile, pourtant c’est toujours bon à prendre. La tension, la pression retombe un peu, il y a moins de travail à fournir au journal, à part cet article exigé sur les joutes le dimanche précédent où ils sont allés en spectateurs, emmenant Andréas.
Ils ont visité aussi le musée de la batellerie à Tournon. Et la chapelle romane de Serrières, avec sa charpente qui ressemble à une nef de bateau renversée. Ils ont admiré les croix d’équipages sculptées par les anciens mariniers.
Le 14 juillet, feu d’artifice sur le Rhône. Puis une virée en Ardèche toujours avec Andréas ; ils montent à bord du Mastrou, et elle profite pour concocter un papier sur ce petit train à vapeur. Au XIX siècle Lamastre s’écrivait en deux mots. Le petit train tient son
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