SŒURS GERMAINES
n’est pas nouveau, les marques allemandes de luxe aiment se copier. Dans certains segments, comme celui des routières, le mimétisme remonte même aux années 70. Chez les compactes,ilest,enrevanche,récent.Àsesdébuts, la Mercedes Classe A refusait carrément le combat en adoptant un look de monospace original, alors que chez BMW, la Série 1 restait fidèle à son architecture de propulsion (2003 à 2019). Finalement, seule l’initiatrice du segment, l’A3, lancée en 1996, a toujours conservé la même formule de compacte traction à moteur transversal. Il faut croire qu’elle a eu raison plus tôt que les autres, Mercedes et BMW finissant par s’y rallier. De quoi renforcer sa légitimité déjà établie par de confortables chiffres de vente. La quatrième génération s’offre en prime le luxe d’arriver la dernière dans ce jeu de quilles, en faisant sa mue un an après la Série 1 et deux ans après la Mercedes. Elle muscle le jeu en s’offrant des ailes plus renflées, une calandre plus agressive, au point de
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