L'auto-Journal

Skoda Octavia La tchèque maintient le cap

L’Octavia joue une partition classique mais pas dénuée de charme

Depuis son rachat par Volkswagen en 1993, Skoda n’a qu’une obsession : se débarrasser de sa réputation de “marque de l’Est”, considérée comme infamante. Une volonté à l’origine d’une constante montée en gamme. La nouvelle Octavia en fait une nouvelle démonstration. Techniquement, elle est à présent tout aussi évoluée que la Golf, avec laquelle elle par rapport à l’ancien modèle, selon nos mesures, elle reste extrêmement généreuse. A bord, la révolution est aussi importante que dans la nouvelle Golf. Les écrans sont omniprésents et supportent une instrumentation numérique complète de série dès l’entrée de gamme (Ambition). En ce qui concerne la finition, l’Octavia progresse encore, et il n’est pas exagéré d’affirmer qu’elle surpasse désormais la Golf sur ce plan : les plastiques lisses sont beaucoup moins présents et les assemblages s’avèrent impeccables. Il n’y a guère qu’au niveau des contreportes arrière, dépourvues d’éléments moussés en partie haute, qu’il est possible de trouver un indice d’économie. La tchèque ajoute même une note d’originalité avec des inserts en tissu sur le haut de la planche de bord et un beau volant à deux branches, qui intègre des molettes chromées aussi pratiques qu’agréables à manipuler. Sous le capot, pas de surprise, l’Octavia adopte les motorisations Volkswagen. Notre modèle d’essai était ainsi équipé du 1.5 TSI 150 ch Evo, déjà aperçu sur la Golf. Discret, taillé pour les longs trajets, il devient rugueux dès qu’il est sollicité trop vertement. S’il se révèle bien moins agréable, par exemple, que le 1.3 TCe de Renault, ça ne l’empêche pas de délivrer des performances très honorables. Même satisfaction côté consommation. La Skoda ne réclame en moyenne que 0,1 l / 100 km de plus que la Golf TSI 130 ch. Et se révèle particulièrement sobre sur autoroute, son terrain de jeu favori, où elle fait preuve d’un grand silence de fonctionnement. Confortable, l’Octavia à suspension passive ne filtre cependant pas parfaitement les petites irrégularités, surtout avec les jantes de 18 pouces de notre modèle d’essai. Ce défaut s’estompe en optant pour la suspension pilotée DCC, qui choisit résolument la souplesse, même en mode Sport. Agréable à conduire, bonne compagne, suffisamment nerveuse, l’Octavia n’est pourtant pas une sportive, la faute à une direction peu incisive, conforme à sa philosophie. A l’heure où nous écrivions ces lignes, les listes d’équipements et tarifs complets ne nous avaient pas encore tous été communiqués. Mais nous savons que notre version haut de gamme Style exige un effort conséquent de 30 260 €, soit 2 000 € de plus que sa devancière, justifié, certes, par une dotation plus fournie. Mais même à ce tarif, elle reste toujours moins chère qu’une Golf TSI 130 ch équivalente. La promesse d’une routière au prix d’une compacte reste donc tenue !

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