A bord du Renault Arkana Un coup d’avance?
Proche du Kadjar par son gabarit, l’Arkana emprunte beaucoup au Captur (avant, plate-forme, habitacle…).
2008, c’est avec le X6 que BMW lance la catégorie des SUV coupés. Douze ans plus tard, cette formule à succès fait toujours plus d’émules. Après les constructeurs premium (Audi, BMW, Mercedes, Porsche…), les généralistes s’y mettent aussi. Et, cocorico, Renault est parmi les plus prompts Auto Plus qui, lui, est élaboré sur les dessous du Dacia Duster, afin de pouvoir disposer d’une transmission intégrale. Le modèle “français” est en fait un clone du Samsung XM3. C’est d’ailleurs en Corée qu’il sera assemblé (dans l’usine de Busan), profitant des synergies au sein de l’Alliance. Côté look, les points communs entre le Captur et l’Arkana sautent aux yeux, notamment le capot nervuré, la calandre chromée et la signature lumineuse en forme de “C”. A l’arrière, en revanche, après le montant central, l’Arkana affiche tous les codes des crossovers coupés avec un pavillon plongeant et une lunette arrière très inclinée, qui se concluent au-dessus d’une poupe assez verticale. Malgré son gabarit relativement imposant (4,57 m de long), l’Arkana paraît compact, et son style dynamique, accentué par les divers éléments propres à la finition RS Line (jantes de 18”, bouclier avant, diffuseur arrière, mini-aileron, double sortie d’échappement chromée…), le rend assez craquant. D’autres déclinaisons, plus discrètes, sont aussi prévues.
