L’ŒUVRE PAS A PAS
I. Allegro
e geste initial de tierce rappelle instantanément celui du ou du , à ceci près que les basses pulsées en croches invitent dès le début à l’allégresse. Avec ses trois dièses (longtemps perçus comme symbole maçonnique), la tonalité de majeur confère au tutti une luminosité qu’accentuent les. Le thème principal est bientôt repris en canon et Mozart en tire des oppositions grave/aigu un ressort dramatique. Si la forme (alternance de ritournelles orchestrales et de solos) et le parcours tonal restent classiques, de subites modulations en mineur (parfois dans un ton éloigné) créent la surprise et l’écriture contrapuntique renforce le dialogue entre soliste et ensemble. Dans le développement, les impressionnants écarts de registre font tantôt entendre la voix de Sarastro dans le grave (« chalumeau »), tantôt Pamina dans l’aigu (« clairon »). Dans la réexposition, les basses d’Alberti et autres larges arpèges annoncent le dénouement.
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