Tous les substituts à la loupe Les fabricants de cartouches travaillent sur l’après-plomb
La première étape qui préside au développement d’une munition sans plomb est de sélectionner un composant qui ne dépasse pas les critères de pression, de vitesse ou de quantité de mouvement admis par la CIP. Et cela représente un véritable défi. Car, alors que le plomb est un matériau très ductile (doté d’une grande capacité à se déformer) et autorise de ce fait des vitesses élevées, les substituts, pour beaucoup peu ductiles et plus légers, obligent à limiter les charges de grenaille et de poudre.
Les substituts par catégories
Les substituts au plomb se classent en deux grandes familles sur le critère de la ductilité : d’un côté ceux qui possèdent une dureté Vickers inférieure ou égale à 40, de l’autre ceux dont l’indice de dureté Vickers est compris entre 41 et 110.
Les premiers peuvent être utilisés pour le chargement des munitions sans restrictions supplémentaires par rapport au munitions de plombs et peuvent être tirés dans toutes les armes quels que soient les chokes employés. Quatre matériaux entrent dans ce groupe : le bismuth, le tungstène Matrix, le zinc et un mélange zinc-étain. Ces substituts qui offrent peu de contraintes de développement restent pourtant les moins utilisés en raison de leur coût, dû aux faibles volumes de matière première disponibles.
Les substituts dont la dureté Vickers est comprise entre 41 et 110 sont actuellement au nombre de trois : le cuivre, le tungstène et surtout l’acier que nous devrions plutôt appeler fer doux – car dans l’esprit de beaucoup, lorsque nous parlons à
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