Paul’ Position
Bonjour à tous!
’épisode Nove Mesto se referme tout juste. Quand vous lirez ces lignes, les mondiaux se seront déroulés à Leogang. Ce sera forcément différent. Je ne peux pas prédire ce qu’il en sera, mais je peux revenir sur ce qu’a été cette semaine, qui a condensé en à peine sept jours une saison entière de coupes du monde. Alors remontons) l’a emporté d’un rien au sprint, mais ça m’a donné confiance: j’étais là. Deux jours plus tard, sur la coupe du monde, je savais que Loana () allait être super forte et que c’était un peu long pour moi, mais j’ai pris le bon côté de ma troisième place, à savoir la joie de voir les Françaises bien figurer, avec Loana qui gagne sa première coupe du monde Élite et Léna () qui finit quatrième, et cette dose de frustration qui me pousse à vouloir gagner. Comme je l’ai écrit sur les réseaux, je ne suis pas mauvaise perdante, mais je n’aime vraiment pas perdre! C’est un de mes traits de caractère depuis toute petite. Il m’a parfois valu des critiques, mais je crois que sans lui, je ne serais pas là non plus. Ce n’est pourtant pas ce côté-là de mon tempérament qui m’a fait râler après Evie sur la ligne d’arrivée de la deuxième short-track. J’ai lu quelques critiques sur mon geste à l’arrivée et, après avoir regardé les images, j’ai effectivement vu que j’avais encore de la place pour me déporter, mais ça n’est pas comme ça que je l’ai vécu sur le moment. Evie – que j’apprécie beaucoup par ailleurs et que j’ai rapidement félicitée pour sa victoire – a commencé son sprint à ma droite et plus ça allait, plus elle se rabattait sur la gauche. Je me suis demandé où elle allait s’arrêter et si elle allait m’emmener dans les barrières. Ça se rapproche vite en Short Race! Voilà, c’est un fait de course, mais ça m’a sans doute motivée encore plus pour la deuxième course de coupe du monde. Exprimer ce que l’on ressent en levant les bras sur la ligne d’arrivée n’est pas évident. Ce qui l’est, c’est que j’ai éprouvé la satisfaction du travail accompli sur cette semaine inédite et que j’ai aimé gagner cette coupe du monde… Je vais en profiter. Un peu. Mais pas trop non plus. Car je sais que mes objectifs sont devant. Entre satisfaction et insatisfaction, j’avance:-)
