Lous and the Yakuza, à couteaux chantés
chantait Lous and the Yakuza sur le titre qui l’a révélée l’an dernier et qui dit beaucoup de l’ambiguïté de cette fascinante Belge née il y a 24 ans en République dude Cesaria Evora résume parfaitement tout le sentiment. explique-t-elle avec magnétisme dans un recoin de l’hôtel Grand Amour où on la rencontre, à Paris. Le lieu ne pouvait être mieux choisi pour cette romantique insomniaque qui s’assume. affirme-t-elle. Cette tornade d’émotions qu’elle enserre depuis l’enfance dans ses cahiers et journaux – elle aurait déjà écrit trois romans épistolaires – irrigue un premier album nécessaire et généreux pour une nouvelle génération de femmes encore trop absentes des charts pour chanter leurs luttes. En plus du titre narrant d’une voix blanche une agression dans la rue, la pochette du single de affiche un dessin de clitoris : explique-t-elle avec l’aplomb d’une héroïne dont la mission ne fait que commencer.
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