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NICOLAS DI FELICE, L’ESPRIT COURRÈGES
L A ŒUVRÉ DANS LES PLUS BEAUX STUDIOS, fidèle de Nicolas Ghesquière chez Balenciaga et Vuitton, avec un passage chez Dior. Il a appris la mode à La Cambre, enfant de cette glorieuse génération de designers belges. À 37 ans, il prend la direction artistique de Courrèges, maison. «C’est une petite maison de couture, se réjouit-il, avec son studio, son atelier, un accès à la boutique attenante. À l’ancienne.» Il croit à l’histoire des lieux, a voulu redonner son lustre à l’enseigne qui avait été détruite, ce que d’aucuns voyaient comme un sacrilège. «La boutique est comme une capsule de douceur. On a refait les armoires modulables de 1967 et le très beau comptoir rond. Je voulais réparer le récit.» En préambule, il fait renaître à sa manière les iconiques en vinyle, «revus dans des couleurs et des adaptations aux morphologies plus actuelles. Courrèges est un patrimoine sublime. Il faut perpétuer ce qui a été beau autrefois pour mieux envisager la suite.» Son Courrèges à lui? «Des formes, des couleurs, une géométrie sur une page blanche. Une histoire d’opposition, comme les collections Couture Future d’André, deux contraires qui s’allient. C’est doux et intense.» Les rééditions seront disponibles à la fin de l’année, en attendant le futur Courrèges de Felice le 3 mars prochain.
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