L’effet Marine Serre
Elle est l’un des visages du « monde d’après », le sourire serein d’une révolution en cours dans la mode. Ce mouvement appelle à repenser cette industrie pour sortir, enfin, de la surproduction et du culte de la vitesse. Certes, Marine Serre n’avait pas attendu le coronavirus pour aligner ses pratiques avec ses préoccupations écologiques : depuis ses débuts, elle prône l’upcycling, utilise des matières recyclées, limite ses défilés à deux par an. Mais pendant la crise, elle s’est imposée comme la porte-parole d’une partie du secteur en quête d’aggiornamento. En mai, elle signait, aux côtés de Dries Van Noten notamment, une « Lettre ouverte à l’industrie de la mode ». Dans ce texte limpide, les signataires appelaient à se saisir de cette rupture pour réinventer le business À 28 ans, et en dépit du succès phénoménal qu’elle connaît, la jeune femme garde la tête froide et lesrien de plus. Mais rien de moins. Entretien avec une créatrice visionnaire et volontaire.
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