Au coeur du mythe breton
n pourrait se croire au Viet Nam, en baie d’Along. Les pitons rocheux, les barques aux allures de sampan, la lumière du soleil couchant… Sauf qu’il s’agit des légendaires Tas de Pois, Six rochers qui s’égrènent à la pointe de Pen-Hir. Et les chaloupes capotées pour la nuit sont des sardiniers venus pour la plupart de Douarnenez attendant le passage du poisson argenté. L’affiche réalisée en 1925 par l’illustrateur Alo pour les chemins de fers français suggère l’exotisme et les voyages lointains. A l’époque, le bout du bout de la Bretagne est encore une « terra incognita » pour beaucoup de Français, mais les Tas de Pois symbolisent déjà cette contrée furieusement sauvage qu’est la presqu’île de Crozon. Un siècle plus tard, ce qu’on surnommait jadis le vestibule du goulet de Brest
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